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Le congé des aidants

Le congé du proche aidant

En France, 8 à 11 millions de personnes soutiennent un proche en perte d’autonomie pour des raisons liées à l’âge, un handicap, une maladie chronique ou invalidante. Leur nombre ira croissant dans les années à venir : il y aura trois fois plus de personnes âgées de plus de 85 ans en 2050.

Suis-je un proche aidant ?

Un aidant(e) est une « personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie, du fait de l’âge, de la maladie ou d’un handicap. »

Article 51 de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’Adaptation de la Société au Vieillissement.

Qu’est-ce que le congé du proche aidant ?

Le « congé de proche aidant » est entré en vigueur par décret publié le 2 octobre 2020quelques jours avant la 11ème édition de la journée nationale des aidants. Il s’intègre dans la stratégie du gouvernement « Agir pour les aidants » (2020-2022) afin de répondre à leurs besoins de reconnaissance, d’accompagnement, d’aide et de répit. Les aidants ont la possibilité de prendre des congés rémunérés, s’ils sont salariés du secteur privé, agents du secteur public, indépendants ou demandeurs d’emploi inscrits.

Comment obtenir cette allocation journalière du proche aidant (AJPA) ?

L’allocation d’une valeur de 43,83 euros par jour pour les personnes en couple et de 52,08 euros pour les personnes seules, est versée par les caisses d’allocation familiales (Caf) ou de la mutualité sociale agricole (MSA).

Le site du gouvernement précise que, pour en bénéficier, « l’aidant doit accompagner un proche handicapé ou en perte d’autonomie d’une particulière gravité résidant en France. Par rapport à l’aidant, la personne accompagnée doit être :

  • en couple avec l’aidant ;
  • être son ascendant, son descendant ou son collatéral jusqu’au 4e degré (frère, sœur, tante, oncle, cousin(e) germain(e), neveu, nièce…) ;
  • être le parent de l’enfant dont l’aidant assume la charge ;
  • être une personne âgée ou handicapée avec laquelle l’aidant réside ou avec laquelle il entretient des liens étroits et stables, à qui il vient en aide de manière régulière et fréquente à titre non professionnel. »

Quels sont les autres soutiens possibles pour les aidants ?

Le statut d’aidant peut, dans certains cas, permettre de percevoir une rémunération au titre de l’aide apportée à la personne handicapée par le biais de la Prestation de compensation du handicap (PCH) ou l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) allouées à cette dernière.

Le fait de s’occuper d’un proche privé d’autonomie peut avoir des impacts sur la carrière de l’aidant : le système de retraite prévoit des compensations en fonction des situations : trimestres de majoration, possibilité de partir à 65 ans à taux plein…

Des solutions de répit existent également pour soulager l’aidant familial comme l’accueil de jour, l’hébergement temporaire et plus récemment l’accueil familial : cette alternative à un placement en EHPAD, permet à des professionnels d’accueillir des personnes dépendantes à leur domicile (3 maximum) dans le cadre d’un contrat rémunéré. L’accueil familial peut être temporaire, permanent, à temps partiel (par exemple une semaine tous les mois). D’autre part, la garde itinérante de nuit par des étudiants en santé est aussi une possibilité de répit pour les aidants : une équipe mobile effectue 1 à 3 passage par nuit afin d’apporter une présence et éventuellement intervenir : La plateforme Ernesti indique comment être soulagé pour gérer les nuits de votre proche. Enfin il existe des séjours de vacances pour les aidés et leurs aidants : certaines associations, institutions de retraite complémentaire et centres communaux d’action sociale organisent des séjours dans des cadres adaptés aux besoins des personnes dépendantes (gîtes ruraux, hôtels, résidence, maisons familiales…). Vivre le Répit en Famille propose par exemple l’accueil des aidants et aidés dans une même structure avec un accompagnement adapté prenant en compte les envies de chacun.

Tous les proches aidants n’ont pas les mêmes besoins et ces besoins sont évolutifs en fonction des différentes étapes de la vie. C’est pourquoi, il est essentiel que les aidants qui le souhaitent puissent être accompagnés.

Quel accompagnement possible pour les aidants ?

L’anticipation permet de faciliter l’avenir, d’obtenir des solutions d’accueil et de services tout au long des étapes de la vie de la personne qui perd son autonomie. Elle permet aussi d’éviter les situations d’urgence qui engendrent souvent des solutions par défaut ou des prises en charge alternatives non adaptées.

Il est essentiel d’échanger pour rompre l’isolement et trouver les ressources et l’énergie nécessaires au bon accompagnement d’une personne en situation de perte d’autonomie. Pour cela le service SOS Fin de vie est à votre écoute par téléphone : 0142713294 ou mail : ecoute@sosfindevie.org

Autre liens utiles :

·       Depuis sa création en 2003, l’Association Française des Aidants mène des actions d’accompagnement des proches aidants partout sur le territoire français, en métropole et en outre-mer, tels que les Formations des Aidants et les Cafés des Aidants© : lieux, temps et espaces d’information, pour échanger et rencontrer d’autres aidants dans un cadre convivial.

·        le site du service public

·       le site de la Caisse d’Allocations Familiales

Quelques chiffres (Baromètre 2019, Fondation April et BV)

Nombre d’aidants en France : 8 à 11 millions soit 1 Français sur 6.

90 % aident un membre de leur famille, dont 52 % un de leurs parents.

37 % des aidants sont âgés de 50 à 64 ans.

57 % sont des femmes.

8 aidants sur 10 ont le sentiment de ne pas être suffisamment aidés et considérés par les pouvoirs publics.

44 % des aidants font part de difficultés à concilier leur rôle avec leur vie professionnelle

31 % des aidants délaissent leur propre santé.

Historique de l’allocation journalière du proche aidant

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