La personne malade ne donne pas de signes de réponse, voire de compréhension de ce que vous lui dites ou montrez ? Même avec une personne alitée, immobilisée ou souffrante, une communication est toujours possible.
La communication n’est pas faite que de mots. Tout notre être, notre attitude, nos gestes, notre regard sont un langage.
Certes le langage est un moyen important de communication, mais il n’est pas l’unique moyen. Surtout avec des personnes malades, épuisées, changées par leur maladie, il est nécessaire de développer d’autres langages que les simples mots.
Au moins deux autres façons d’entrer en contact sont à notre portée, le regard et le toucher.
Voici quelques pistes :
- Arriver dans la chambre du malade et le saluer en le regardant bien dans les yeux. Cela nécessite parfois une préparation intérieure face aux changements qui ont pu transformer l’apparence physique de celui qu’on connait.
- Continuer à lui parler en le regardant et en sachant sourire. Souligner, si c’est possible, quelque chose de positif dans son apparence, par exemple : « aujourd’hui tu es bien coiffé ».
- Lui faire comprendre que vous savez que c’est toujours celui que vous connaissez. Il est toujours présent, sous vos yeux, dans son lit, malgré son état de fatigue et de santé.
Un regard peut rejeter violemment une personne, ou au contraire donner envie de vivre encore.
- Tenir une main, changer de position la personne alitée, la coiffer, lui caresser le bras ou la main, sont aussi des moyens de manifester une certaine affection et une tendresse, si cela est fait avec délicatesse et sans vous imposer.
Les mots, donc, ne sont pas toujours nécessaires pour entrer en communication. Le silence peut suffire lors d’une de vos visites, surtout si elles sont nombreuses.
Si par contre vous n’allez voir ce malade qu’une fois, vous pouvez réfléchir à l’avance à un message que vous aimeriez lui laisser et qui tiendrait en quelques mots.
Ce qui est important à faire comprendre à une personne que vous accompagnez, c’est que vous resterez à ses côtés pendant sa maladie et qu’elle compte à vos yeux.